Communication et limites planétaires : le rapport de nos MSC RSE

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Présentation du MSC communication RSE de la marque

Les 50 étudiants issus des promotions de Master 1 et Master 2 en communication RSE de la Marque à Sup De Pub Paris, ont mis en place un rapport visant à obtenir d’ici 2030 une communication plus responsable.

Ensemble, Ils unissent leurs compétences en marketing et communication avec les défis des urgences environnementales et sociétales. Au cours de leurs deux années de master, ils ont pu approfondir leurs connaissances scientifiques, réglementaires et politiques afin de promouvoir une pratique de la communication et du marketing davantage responsable.

Cet apprentissage, alliant savoir-être et savoir-faire, leur a permis de maîtriser la complexité des enjeux liés au développement durable.

La communication, un domaine au cœur de la RSE

Le rapport souligne de manière approfondie l’importance cruciale de la communication dans les démarches de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). En effet, il révèle que de nombreuses entreprises, peu soucieuses de l’éthique, utilisent la communication comme un outil pour manipuler l’opinion publique. Elles intègrent dans leurs publicités des messages à dissonances cognitives, c’est-à-dire des messages qui créent une contradiction entre ce qui est dit et ce qui est réellement pratiqué. Cette stratégie est souvent employée pour masquer des réalités moins reluisantes sous couvert d’engagements sociétaux ou environnementaux.

Ces pratiques se manifestent sous diverses formes, telles que le socialwashing, le greenwashing ou le pinkwashing. Le socialwashing consiste à afficher un engagement social qui n’est en réalité qu’une façade, le greenwashing à prétendre adopter des pratiques écologiques sans réel fondement, et le pinkwashing à exploiter des causes liées aux droits des femmes ou des communautés LGBTQ+ pour des gains d’image, sans véritable soutien à ces causes. Ces stratégies, bien qu’efficaces à court terme pour améliorer l’image d’une entreprise, sont dénuées de fondements scientifiques et reposent sur des manipulations destinées à tromper le consommateur.

Le rapport insiste sur la nécessité pour les entreprises de repenser leur communication RSE, en adoptant des pratiques transparentes et authentiques, fondées sur des actions réelles plutôt que sur des artifices publicitaires. Une communication responsable ne doit pas simplement servir à embellir l’image d’une entreprise, mais bien à refléter ses engagements concrets envers le développement durable, l’égalité sociale, et le respect des droits humains. Il s’agit donc de passer d’une communication superficielle à une communication véritablement engagée, où les messages diffusés sont en adéquation avec les actions entreprises. Cette approche est essentielle pour regagner la confiance des consommateurs et construire une réputation durable basée sur l’authenticité et l’intégrité.

La lutte contre les dissonances cognitives

Au sein de leur rapport, les étudiants en Master 1 et Master 2 en communication RSE de la Marque de Sup de Pub, exposent que les pratiques entreprises par certaines marques fonctionnent de moins en moins.

La raison de ce déclin dans l’impact des messages à dissonances cognitives s’explique par une intensification de la réglementation mais aussi par le degré d’informations et de connaissances des consommateurs, qui augmente et discrédite ce genre de tactique.

Rencontre avec un panel varié de communicants

Afin de mieux appréhender les notions de limites planétaires et leurs enjeux par les professionnels de la communication, les étudiants ont conduit une trentaine d’entretiens individuels. L’objectif était de cerner les réalités et les obstacles auxquels les différents corps de métiers sont confrontés, mais aussi d’identifier les solutions ou pistes déjà existantes. Ils ont délibérément sélectionné un panel diversifié afin d’obtenir une vision juste et représentative des différentes réalités vécues au sein d’organisations de tailles variées, avec des objectifs et des modèles économiques distincts, ainsi que des niveaux d’engagement différents.

Les étudiants ont regroupé ces structures en six catégories : agences, médias, associations, experts thématiques, politiques ou institutions réglementaires, et annonceurs (regroupant à la fois les grands groupes et les PME). Cette classification leur a permis de tirer des enseignements spécifiques à chaque catégorie, qui ont ensuite été intégrés dans une analyse plus globale. Grâce à cette méthodologie rigoureuse, les étudiants ont pu mieux comprendre les enjeux complexes auxquels sont confrontés les professionnels de la communication, et proposer des pistes concrètes pour intégrer les limites planétaires (cf : photo) dans leurs pratiques professionnelles.

Mis à jour le 7 août 2024